« Ce que j’aime dans l’escrime ? La rivalité, le combat et la sensation de puissance. C’est une discipline très noble avec un costume blanc, comme dans les films de cape et d’épées. Il y a aussi un côté artistique. Chaque assaut ressemble à une chorégraphie et raconte une histoire. Enfin, j’aime le mélange de technique, de stratégie et de tactique. Le vainqueur est celui qui trouve la faille derrière le masque. » Laura Flessel, quintuple médaillée olympique et ancienne ministre des sports.
L’escrime sportive peut se pratiquer avec 3 armes : l’épée, le fleuret et le sabre. Chaque arme a des caractéristiques techniques différentes ainsi que des règles spécifiques.
Au club, nous pratiquons le Fleuret, mais des sessions « Epée » peuvent être mises en place.
Le fleuret, l’arme la plus légère, est une arme d’estoc (la touche est mise avec la pointe de l’arme). Sa pratique est régie par des conventions et la surface valable est uniquement le tronc. C’est une arme qui demande beaucoup de précision. L’épée, la plus lourde, est également une arme d’estoc. Contrairement aux autres armes, elle n’a aucune convention et toute la surface du corps est valable. C’est donc l’arme du duel, où la stratégie est prépondérante.